Un mètre quatre vingt trois, soixante dix kilos. Voilà comment je me décrirai. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus sur moi. Bon ça va ça va ! Arrêtez de parler vous abaissez le QI de tout le quartier ! J'ai des cheveux noirs mi long ondulé que je coiffe parfois en arrière avec un aspect gominé. Je porte toujours un long manteau et uniquement des costumes. Je ne porte jamais de jogging ou tous autres vêtements qui ne soit pas élégant. Je n'approche que peu d'attention à l'avis des autres mais je déteste qu'on ne se souvienne pas de moi. Je porte aussi toujours une écharpe autour de mon cou quand je sors. Je n'ai pas de porte-monnaie sur moi mais seulement des billets fourrés dans la poche droite de mon pantalon. Parfois je me déguise pour passer inaperçu même si ça reste de l'occasionnel. Je ne suis pas quelqu'un de beau du moins pas à mon avis, j'ai un peu de charme certes et j'obtiens souvent ce que je veux. Je suis un homme bien bâti tout simplement. Si vous voulez en savoir plus sur mon physique il faut m'observer tout simplement.

Pour me connaître il faut se lever tôt. Mais soit si vous voulez tout savoir de moi je vais commencer par le point essentiel de mon caractère : je ne supporte pas les autres. Je leur voue une « haine » incommensurable au genre humain que je trouve totalement fade voir même totalement inutile. D'ailleurs tout le monde s'étonne que je ne sois pas un meurtrier... Si seulement ils savaient ! Je n'ai jamais expliqué aux autres pourquoi j'étais aussi intransigeant et aussi fier et ce jour là n'arrivera jamais. Je préfère garder mon air hautin et rester seul. Comme on le dit : il vaut mieux être seul que mal accompagné ! Je me suis refermé sur moi même et j'assume totalement mon côté sociopathe. Je ne sors pratiquement pas de chez moi ou alors juste pour LA suivre. Elle, cette Ayleh. Je déteste devoir la protéger et être lié à elle. Elle n'a aucune force et cela m'énerve grandement. Elle se fait marcher sur les pieds et je ne supporte pas cela. Attention je vous vois venir ! L'amour est une chose ridicule qui réduit l'intelligence de l'homme à néant et je ne veux pas finir en légume. Et puis de toutes les façons il n'y a pas une personne sur Terre qui soit à me hauteur. Cependant je ne pourrai pas laisser ma liée toute seule. Je ne veux pas qu'il lui arrive du mal. J'ai déjà tué pour elle vous savez et je serais capable de le refaire. Mais tout cela m'ennuie grandement. Je me fatigue rien qu'à vous parler de moi et pourtant j'ai une grande estime de moi. Je n'aime pas travailler, je trouve que manger est inutile, sortir ou même se lever de son lit est totalement ridicule pour moi. Il n'y a que peu de choses qui attirent mon attention et pour le moment je n'ai trouvé aucun centre d'intérêt. Je ne pardonne jamais aux autres tout comme je ne me pardonne pas mes erreurs. Je suis un homme complexe mais qui refuse de parler de ses propres problèmes. Bon je m'arrête là vous me fatiguez et d'après Ayleh, je devrai chercher du travail... BORING !!!!!!!!!!

Je courais. Je ne pouvais que faire cela. Il fallait que je la retrouve. Je sentais au plus profond de mon être que je devais me rendre là bas. Alors je courais comme si ma vie en dépendait et à vrai dire c'était le cas. Je me fichais de mourir moi mais elle ne pouvait mourir. Arrivé à l'angle de la rue je me mettais à marcher plus doucement. Les sourcils froncés et le regard mauvais, je prenais un vieux couteau dans une poubelle avant de m'approcher de la pourriture. Dans un geste précis je lui enfonçais le couteau entre les côtes. Je me sentais étrangement beaucoup mieux après cela. Debout. Je prenais la main de la jeune fille et je la mettais sur mon épaule comme un sac à patate avant de marcher tout d'abord rapidement puis plus calmement. Arrivé dans les beaux quartiers, je souriais. Tout était calme et paisible c'était si décevant. La seule chose de bien qu'il y avait eu pour moi c'était la mort de cet homme. Je ne m'étais pas ennuyé à ce moment là. Je pouvais même dire que je m'étais amusé. Je laissais la jeune fille devant la porte de chez elle. Je tournais le dos avant de me raviser et de lui lancer : Reste chez toi. Ne sort pas jusqu'à ce que je revienne. Et je m'enfonçais dans la nuit. C'était étrange. Je me sentais mal de la quitter mais j'avais des choses à faire pour elle, pour nous.

Je.. J'ai vu une femme... Elle était bizarre, l'air mauvais, grande blonde... J'ai eu la peur de ma vie en la voyant... Qui aurait peur d'un prêtre ? Pas les policiers en tout cas. L'homme que j'avais moi même tué était en vérité le fils d'un riche. Je ne pouvais pas être pris pour si peu et c'était assez amusant à vrai dire. Je donnais donc de fausses informations à la police avant de me rendre chez Elle. Elle sortit très vite dehors et je lui dis de me suivre ce qu'elle fit. C'était assez étrange comme sensation. J'avais l'impression d'avoir un pouvoir immense sur Elle. J'étais son Daemon après tout mais elle ne le savait pas encore. Je la faisais marcher dans les rues et je m'arrêtais acheter un journal. Je le donnais à Ayleh et je l’entraînais dans un parc. Reste là. Je reviens ce soir. Cache toi. Tu es recherché. Je vais revenir Je me levais et je la laissais seule le temps de régler quelques affaires pour notre départ. Je retournais chez elle seul. Je frappais à sa porte et personne ne vient m'ouvrir. Bien c'était parfait. Je rentrais par effraction chez elle et je faisais son sac. Je ne prenais  Tu devrais te méfier. On n'ouvre pas aux inconnus. J'esquissais un sourire avant de rentrer chez elle. Je n'y avais pas été invité mais je m'en fichais. Alors c'était dans ce genre d'endroit qu'elle vivait ? C'était intéressant comme concept. Qu'est-ce que c'est que cette maison de bourge ?! Je montais dans sa chambre pour faire un sac en secouant la tête. Ah les filles. Je faisais un tri dans ces nombreuses affaires pour n'emporter que le strict nécessaire. Il ne fallait pas grand chose juste de quoi tenir quelques jours. Je ressortais vite de chez elle avant de retourner la chercher quelques heures plus tard. Tout était près. Nous allions partir aux Etats Unis. Nous serions en sécurité.

Tu ne peux pas te chercher du travail au lieu de ne rien faire toute la journée. J'ouvrai un œil et je la regardais en coin. Parfois elle oubliait que c'était grâce à moi que nous étions encore ensemble et surtout qu'elle était encore en liberté. Fou moi la paix gamine. Non mais pour qui se prenait-elle ? On avait un appartement, on avait de quoi manger, elle était en sécurité et elle pouvait reprendre ses études ! Pourquoi me cassait-elle les pieds maintenant ! Mes parents ne vont pas t'entretenir toute la vie. Ah oui les parents ! Ce sont ces fameux parents qui t'ont permis de partir avec un inconnu seule dans un autre pays et surtout ce sont eux qui ne prennent jamais de tes nouvelles. J'avoue j'envie ta situation. Je pouvais être un vrai con quand je m'y mettais. Je me levais sans grande conviction et j'allais m'habiller. Je sortais toute la journée. Elle m'énervait quand elle faisait son petit chef. Elle semblait oublier que sans moi elle serait en prison. Je prenais ma cigarette et je tirais dessus. Je devais trouver un travail. Je me rendais dans le premier hôpital que je trouvais et je vantais mes mérites, m'inventant des qualifications bidons. Je ressortais de l'hôpital avec un contrat de travail et j'allais dans un bar. Ce soir là je ramenais un fille chez moi. Elle ne m'intéressait pas du tout mais Ayleh m'avait énervé. Il ne fallait jamais me provoquer. Elle était assise dans le salon et je lui jetais le contrat à ses pieds. Contente ? Je prenais par les épaules ma prétendante et j'allais dans ma chambre avec. Le lendemain, elle repartait de l'appartement me faisant promettre de la rappeler chose que je ne ferai jamais. Ayleh était dans la cuisine. En entrant dedans, je lui souriais et je lui disais d'un air totalement hautin : Un problème ? Aucun. Je m'approchais d'elle et je mettais mes lèvres à son oreille pour lui murmurer : Tu es jalouse. Je le sais tu rougis. Et je la laissais seule dans la cuisine pour me remettre dans mon canapé. La vie reprenait son cours.