jon  marlino

Mon Apparence

Votre physique en 5 lignes minimum Quid? qui se etiam nunc subsidiis patrimonii aut amicorum liberalitate sustentant, hos perire patiemur? An, si qui frui publico non potuit per hostem, hic tegitur ipsa lege censoria; quem is frui non sinit, qui est, etiamsi non appellatur, hostis, huic ferri auxilium non oportet? Retinete igitur in provincia diutius eum, qui de sociis cum hostibus, de civibus cum sociis faciat pactiones, qui hoc etiam se pluris esse quam collegam putet, quod ille vos tristia voltuque deceperit, ipse numquam se minus quam erat, nequam esse simularit. Piso autem alio quodam modo gloriatur se brevi tempore perfecisse, ne Gabinius unus omnium nequissimus existimaretur.

Mon Caractère

Votre caractère en 5 lignes minimum Quid? qui se etiam nunc subsidiis patrimonii aut amicorum liberalitate sustentant, hos perire patiemur? An, si qui frui publico non potuit per hostem, hic tegitur ipsa lege censoria; quem is frui non sinit, qui est, etiamsi non appellatur, hostis, huic ferri auxilium non oportet? Retinete igitur in provincia diutius eum, qui de sociis cum hostibus, de civibus cum sociis faciat pactiones, qui hoc etiam se pluris esse quam collegam putet, quod ille vos tristia voltuque deceperit, ipse numquam se minus quam erat, nequam esse simularit. Piso autem alio quodam modo gloriatur se brevi tempore perfecisse, ne Gabinius unus omnium nequissimus existimaretur.

Based on a True Story

Votre passé en une quinzaine de lignes minimum On ne va pas se mentir. Je ne suis pas le genre de type à sortir d'une prestigieuse université, à avoir une carrière de rêve à 30 ans. Déjà, parce que j'aurais jamais eu les moyens financiers. Et aussi parce que honnêtement, j'ai pas assez de cervelle pour ça. C'est comme ça, certaines personnes sont faites pour des choses plus concrètes que les études et tous ces trucs-là. Moi je préfère travailler de mes mains. Même si aujourd'hui, je suis au chômage. Mais allez pas croire que ma vie est vide de sens parce que j'ai arrêté le lycée avant d'avoir mon diplôme. Y a un paquet de trucs auxquels je tiens vraiment.

Mon corps.
Parce qu'on va pas se mentir là dessus non plus. Je suis bien foutu, personne peut dire le contraire. Je passe du temps à la salle de muscu quand je peux, j'ai des altères chez moi, je me défonce pour avoir cette gueule de rêve, ça vient pas naturellement. Ca va peut-être paraître stupide mais le sport, c'est ce qui m'a aidé à pas toucher le fond plus d'une fois. C'est un truc que je contrôle au moins, que je peux sentir, concrètement. Quand tu soulèves de la fonte, tu vois tes muscles travailler, c'est pas de la masturbation intellectuelle, comme ce qu'on te fout dans la tête à l'école. Mon corps, j'en prends soin. Mes potes me disent que je fais ma gonzesse, peut-être, je m'en fiche. J'ai pas envie de me retrouver avec une bidoche dans 5 ans.

Ma caisse.
Le premier truc que je me suis payé seul quand j'ai gagné le procès. Quel procès vous me direz. Un taré de motard m'a percuté avec sa bécane. J'avais 20 ans, beau comme un dieu. J'avais un job, une situation stable. Ce con est parti en délit de fuite et il s'est fait serrer pour excès de vitesse, ce qui a permis aux flics de le retrouver. Coup de bol pour moi. A cause des mois de rééducation pour rétablir ma jambe cassée, j'ai perdu mon job dans l'usine où je bossais. Je me suis retrouvé au chômage, handicapé, dans un appart de merde à devoir rembourser un prêt avec zéro thunes. Autant vous dire que j'ai facilement gagné le procès que je lui ai collé au cul. J'ai touché un bon pactole en dédommagement. J'ai remboursé mon prêt, je me suis acheté une caisse. Une mustang noire, deux bandes rouges sur chaque portière, un moteur qui ronronne mieux qu'une femme. Cette voiture c'est mon bébé, je passe des journées à l'astiquer, à la vérifier, à la bichonner. Essaye seulement d'imaginer la rayer et je te fais manger tes dents.

Mes potes.
J'ai été placé en maison d'accueil, j'avais 5 ans. Théoriquement, j'étais censé finir par retourner chez ma mère quand elle aurait été sevrée. Elle a préféré tenter d'imiter les oiseaux. Mon père, je le connais pas. Du coup on m'a laissé dans cette famille de consanguins. De toute façon j'étais trop vieux pour être adopté. Personne veut d'un gamin de 10 ans issu d'une famille aussi pourrie. J'étais dans une famille de black, dans une école de black En fait j'étais le seul cul blanc du quartier. Ca m'a pas toujours servi. Je me suis fait d'abord bien tapé dessus avant de pouvoir rendre les coups. C'est là qu'on a commencé à me respecter. Mes potes, je les connais depuis cette époque. Une vraie bande de fous, on a fait les 400 coups ensemble, un truc de malade. Mais je regrette rien. Aujourd'hui, c'est à la vie à la mort avec eux. La plupart ont des nanas, ils sont mariés avec des gosses Ca les empêche pas de continuer à traîner dans la rue avec le reste de la bande. On est une famille Parce que c'est ça une famille Des gens qui te connaissent avec tes qualités et tes putains de défauts mais qui t'aiment quand même.

Ma came.
Ma mère était une camée, elle s'envoyait des joints quand j'étais à peine un amas de cellules. J'étais prédisposé à finir dans cette merde. J'ai fumé mon premier pet à 11 ans, avec les potes. C'est devenu notre rituel. On se cachait sous un pont, on fumait trop et on allait défoncer en cours. C'est pas comme si il y avait quelqu'un pour nous gronder quand on se faisait virer. Nous, ça nous laissait juste plus de temps pour faire n'importe quoi. J'ai ma petite plantation chez moi, Trois plants, rien de fou. Mais ça alimente ma conso perso et celle de mes potes, histoire d'avoir un peu de thunes malgré tout. Je sais bien ce qu'on dit, que l'herbe c'est de la merde, que ça vous pourrit tout a. Mais mon joint, en fin de journée ou le matin ou même toute la journée, c'est mon putain de moment d'évasion. Je pense plus à rien, c'est le vide dans ma tête. Même la baise te met pas dans un état pareil.

Mes copines.
Je suis pas un saint, je vais pas le nier. Des filles je m'en fais. Même si les trucs sérieux, ça marche jamais avec moi. C'est pas que je veux pas. J'aimerais bien trouver une nana construire un vrai truc. Mais de là où je viens ça fonctionne pas comme ça. Si tu veux serrer des meufs, faut être un gros dur, faut pas les respecter. Sauf que moi j'y arrive pas. Scarlett Johansson me proposerait une gâterie que j'arriverai pas à être content juste pour elle. Je peux juste pas. Le sexe tout seul, c'est pas mon truc. Alors ouais, quand on va en boîte, je serre des meufs, on se roule des pelles, je les embarque dans un taxi. Tous mes potes croient que je me les envoie sans cérémonie. Mais je les ramène juste chez elles. La seule fois où j'ai fait l'erreur d'en ramener une chez moi, elle m'a fait chier dès le départ à toucher à ma table de mixage, à me demander pourquoi je cultivais des fleurs (ouais parce qu'elle peuvent pas reconnaître de l'herbe). Une relation sérieuse ouais, un plan d'un soir qui veut tout savoir de vous non.

Ma musique.
Là on entre dans mon jardin secret. Je vous partage mon côté secret. Je compose de la musique. Faut pas croire, j'aime le rap, le hip hop, le R'n'B, tout ce que j'écoute dans ma voiture à fond ou ce qu'on passe avec les potes en soirée. Mais ce que je compose, ça n'a rien à voir. C'est de l'instrumental, du trip hop pour les initiés. C'est le son qui me fait planer, le seul truc qui me mette vraiment bien hors de la came. J'en parle pas à mes potes parce que pour eux c'est de la musique de tapette et j'en parle aux nanas parce qu'elles trouvent pas ça virils. C'est mon truc à moi, que j'ai envie de partager avec personne, et c'est très bien comme ça.

Vous voyez ma vie c'est pas bien compliqué. Corps, caisse, potes, copines, came, musique. C'est juste l'histoire d'un gamin qu'on a placé à 5 ans parce que sa mère était trop toxico pour s'en occuper. Orphelin à 10 ans, lâché tout seul dans la rue, retrouvé à fumer de la came même pas un an après. Abandonnant le lycée avant la fin. Un job de merde, un appart de merde. Un accident de moto, un procès gagné. Et puis la glande, l'attente de quelque chose en plus. Parce que je sais que ça va venir. Je parle pas de ces trucs chelous qu'on voit à la télé, les daemons ou je sais pas quoi. Aucune envie qu'un machin sorte de ma tête. Mais un jour, j'arriverai à faire un truc grand, un truc qui gravera mon nom dans l'histoire.