Moi c'est Mark James Spencer, je suis un humain mais mon métier c'est plutôt du genre directeur de la succursale de Los Angeles de l'entreprise familiale de publicité.

Je suis âgé de 30 ans, l'âge parfait, quoi. Je suis né à Los Angeles. Actuellement, je suis célibataire et par dessus le marché, j'aime les femmes.

Bon, je vais te raconter un peu ma vie, tu verras, ce sera chouette.

De taille moyenne, les cheveux bruns et courts, les yeux bleu clairs.. si l'on y pense, Mark est plutôt agréable à regarder, voire séduisant.
Bien habillé, on pourrait le prendre pour l'un de ces hommes d'affaires qui passent leurs journées derrière leur bureau. Il n'en est rien. Actif et volontaire, au travail Mark passe son temps debout, à parcourir les locaux en s'enquérant des uns et des autres, laissant la paperasse administrative à ses subordonnés.
Sportif depuis l'enfance, il a toujours réussi à se ménager du temps pour courir, nager, faire de l'escalade, s'entraîner dans la salle de sport... en fonction de ses envies du moment. Sans avoir la carrure d'une armoire à glace, il est donc plutôt musclé, et sait se défendre.
Ressemblant beaucoup à sa sœur jumelle Maria, il a comme elle les traits volontaires et réguliers. Ses yeux clairs, en revanche, lui donnent parfois un air un peu rêveur, et son sourire est plus timide et plus rare que celui de sa sœur.
Comme Maria et meilleur ami Candel, Mark a aussi un tatouage, symbole chinois du mot liberté, sur la face intérieure de l'avant-bras droit.

De nature plutôt réservée, Mark cache sa timidité sous des dehors affables et polis. Il ne fera jamais le premier pas mais, une fois mis en confiance, il se révèle un compagnon agréable et compréhensif.

Sensible à la peine des autres, il a une fâcheuse tendance à défendre la veuve et l'orphelin en toutes circonstances. En ces occasions, il s'affirme, et peut devenir un protecteur auquel on n'a pas envie de se frotter. Gare alors aux imbéciles qui l'auront fait sortir de ses gongs ! Sans s'énerver, calme en toutes circonstances, Mark reste un adversaire coriace, qui ne s'embarrasse pas toujours de procédés légaux (et, pour information, oui, on peut effectuer un tabassage en règle tout en restant calme).
Ces occasions sont tout de même rares. Mark est quand même quelqu'un de gentil, qui préfèrera éviter le conflit, sauf en cas d'injustice criante.

Entier et loyal, c'est un ami fidèle et fiable. S'il n'est pas forcément facile de le faire sortir de sa réserve et d'entamer une relation avec lui, une fois qu'il accorde son amitié, c'est pour la vie. Digne de confiance, il ne trahirait et ne refuserait jamais son aide à un ami.
À ce jour, les personnes qui ont été les plus proches de Mark restent sa sœur Maria et son ami d'enfance Candel H. Fox, avec qui il a malheureusement perdu contact depuis longtemps.

Suiveur, Mark laisse volontiers les autres prendre les décisions à sa place, quitte à s'y opposer si la solution ne lui plaît pas. Lorsqu'il doit lui-même faire ses choix, Mark prend le temps d'y réfléchir posément. Vous ne le verrez jamais prendre une décision hâtive : il va toujours peser le pour et le contre, et essayer d'avoir un point de vue objectif sur la situation, avant de trancher et de prendre ce qu'il considèrera comme la meilleure option. Ses décisions ne sont pas immuables, mais pour le faire changer d'avis il faut préparer de sacrément bons arguments, étant donné qu'il a déjà bien réfléchi à la question.

Ayant toujours vécu en ville, Mark est un vrai citadin qui n'a jamais mis les pieds à la campagne. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'aime pas les fleurs, les arbres... Au contraire, il a beaucoup d'affection pour ces petits îlots de verdure enfermés par le bitume. Sans y connaître grand-chose, il aime beaucoup les parcs, et y va souvent, que ce soit pour courir, flâner ou dessiner... Oui, Mark dessine. Depuis tout petit. Observateur, il aime regarder le monde qui l'entoure, et le croquer sur une feuille volante. Jamais rien de figé dans les dessins de Mark, jamais rien de vraiment terminé. Toujours de l'éphémère, toujours du crayon gris. Mark cherche à capturer l'instant, comme un photographe. L'instant, tel qu'il l'a perçu, avec l'accent sur ce qu'il veut montrer.

Rêveur et idéaliste, il est impossible à corrompre et reste fidèle à ses idéaux. Néanmoins, l'âge lui a fait mettre un peu d'eau dans son vin. Si, adolescent, il se rebellait ouvertement avec Candel et Maria contre la politique, le capitalisme, la corruption et les grandes entreprises, aujourd'hui Mark se contente d'essayer de réparer des injustices à petite échelle, sans causer d'autres torts.

Mark James Spencer est né le 30 mai 1984 à Los Angeles, à 14h50. Quand il vint au monde, il n'était déjà pas seul : sa sœur jumelle, Maria, l'avait précédé de quelques minutes.
Ils étaient les seuls enfants d'un couple très aisé de Los Angeles. On aurait pu croire que ce statut fasse d'eux des enfants surprotégés, étouffés par l'amour et les attentes de parents dont ils étaient les seuls héritiers. Ce ne fut pas exactement le cas. Non pas que leurs parents n'aient pas de hautes idées d'avenir pour eux, bien au contraire. Seulement, une mère avocate et un père PDG d'une grande entreprise, ça n'a pas beaucoup de temps libre... ni énormément de temps à consacrer à leurs enfants.

Dès leur prime enfance, les jumeaux partagèrent tout. Face à des parents souvent absents et des nourrices qui se succédaient, ils étaient pour ainsi dire l'un et l'autre leur seule famille, et ils étaient toujours fourrés ensemble. Puis vint le temps de l'école. Les jumeaux furent inscrits dans une école maternelle privée, et firent ensemble leur première rentrée des classes.
Il y a des enfants que l'on peut qualifier d'éveillés, de vifs d'esprit, qui comprennent vite et ont déjà le sens de la répartie. Mark ne correspondait pas vraiment à cette description. Timide, parlant peu, il restait dans son coin et ne faisait aucune des activités de sa classe. Bien souvent, c'est sa sœur Maria qui prenait la parole pour défendre son frère devant la maîtresse, avant de venir demander à Mark pourquoi il ne venait pas s'amuser avec eux. Il n'en avait pas envie. Observateur et attentif, il passait son temps à dessiner, pendant que les autres faisaient du découpage, du collage, du bricolage, ou que les autres garçons jouaient aux petites voitures. Mais toutes ces scènes, on les retrouvait dans les dessins de Mark. À l'âge où la plupart des enfants dessinent leurs parents, leur maison, leur chien, etc.., lui essayait de rendre compte, en gros traits malhabiles, de tout ce qui se passait autour de lui.
Le soir, quand ses parents étaient là, pendant que Maria se lançait dans de grands discours pour raconter sa journée - discours que son père finissait par couper par manque de temps -, Mark offrait ses dessins à sa mère, et c'était sa façon à lui de la faire participer à sa vie.

Les années passèrent. Un après-midi où ils n'avaient pas école, peu avant leur entrée en primaire, Maria décréta, perchée sur un tabouret dans le grenier - pièce défendue s'il en est - que, si leurs parents n'étaient jamais là, ce n'était pas à eux de les attendre. Qu'avec leur travail, ils ne trouveraient jamais de temps pour eux de toute façon, et que toutes les nourrices qu'ils payaient ne pouvaient pas les remplacer. Que ce n'était pas à eux de payer pour le travail de leurs parents.
Ce fut le point de départ de toutes les bêtises des jumeaux, et de leur rébellion, d'abord contre leurs parents, puis contre le travail de leurs parents qui les avait arrachés à eux. Mais revenons à l'école primaire.

Pour la première fois, même s'ils étaient dans la même école, Mark se retrouva dans une autre classe que sa sœur.
Il ne s'en formalisa pas - du moins pas au début. Il resta dans son coin, comme il l'avait toujours fait. Ayant cessé d'offrir ses dessins à sa mère, il cessa tout bonnement de dessiner ... pendant un temps ... Deux ou trois jours peut-être. Rapidement, le temps lui sembla long, trop long si l'on avait rien à faire. Il se remit à dessiner, même si ses dessins n'avaient plus de destinataire précis.

Un jour, quand il avait 7 ans, en cours de sport – Mark adorait ce cours, son père l'ayant inscrit à nombre d'activités extrascolaires, et il pratiquait déjà plusieurs sports régulièrement, dont la boxe –, dans les vestiaires, Mark vit un garçon de sa classe se faire brimer par ses camarades. Ceux-ci, moqueurs, invectivaient leur victime – un blondinet chétif qui avait le malheur, entendit Mark, d'être asthmatique. Ils avaient vidé son sac par terre, et voulaient l'empoigner pour l'emmener dans les douches tout habillé, lorsque Mark s'interposa, déclenchant une bagarre. Tous les deux, ils se prirent une sacrée raclée, mais ils eurent le plaisir de voir que les autres aussi avaient pris des coups : l'un avait le nez en sang, un autre se tenait les côtes... L'affrontement avait été interrompu par l'arrivée prof de sport, alerté par le bruit. Mark et le garçon blond – Mark apprit à cette occasion qu'il s'appelait Candel – furent désignés responsables du conflit, et se retrouvèrent convoqués chez la directrice.

C'était l'époque bénie où leurs pères pouvaient encore faire taire toute l'affaire. Candel H. Fox était l'héritier de Fox Corp, une importante entreprise financière. Quelques coups de téléphone plus tard, la punition des deux garçons étaient levée.

De ce jour, ils furent vus par leurs camarades comme les deux garçons qui avaient tenu tête aux durs à cuire de la classe, déclenché une bagarre, et étaient sortis indemnes du bureau de la directrice. Rares furent ceux qui vinrent ensuite leur chercher la cogne, et Candel et Mark devinrent amis.

Candel était le premier ami de Mark. C'était quelque chose de nouveau pour lui que de découvrir l'autre. Avec surprise, Mark laissa tomber toute sa réserve, et bientôt les deux amis n’eurent plus aucun secret l'un pour l'autre. Mark apprit que Candel dessinait. Petit à petit, ils se montrèrent leurs dessins, et s'encouragèrent l'un et l'autre dans cette voie.
Un jour, Mark présenta Maria à Candel. Les trois formèrent alors un trio inséparable – ce furent les débuts du trio infernal. Maria prit naturellement la tête de ce trio : Mark était déjà habitué à suivre sa sœur, et, puisque cela ne semblait pas déranger Candel...

À la maison comme à l'école, les jumeaux continuaient à enchaîner les bêtises.
À cette époque, c'est une jeune femme du nom d'Annie qui s'occupait d'eux le soir : elle les ramenait de l'école, les aidait pour les devoirs, leur préparait à manger et gardait un œil sur eux en attendant que leurs parents rentrent.

Ni Mark ni Maria n'avaient vraiment quelque-chose contre Annie, seulement, ce n'était pas elle qu'ils auraient aimé voir le soir, mais leurs parents. Ils lui menaient donc la vie dure, par tous les moyens possibles. Maria se montrait particulièrement inventive sur le sujet. C'était elle qui élaborait les plans, et Mark se retrouva tour à tour à faire la bêtise ou à couvrir Maria en occupant Annie.
Mark dessinait pour Annie. Toujours pas un grand bavard, il focalisait son attention en lui montrant ses dessins, pendant que Maria perpétrait quelque forfait dans la maison. – L'astuce dura un temps.

Un autre de leurs procédés consistait à faire durer la période des devoirs : Mark, moins bon élève que Maria, mettait nécessairement plus de temps à faire ses exercices, et ils jouaient souvent de cet atout. D'une manière générale, Annie n'arrivait donc à surveiller qu'un seul des jumeaux – voire aucun à la fois, quand ils arrivaient bien à l'embobiner.

Un soir où Maria n'était pas là, Mark trouva Annie, assise seule dans la cuisine, qui pleurait. Impressionné, il s'était rapproché et était resté à côté d'elle sans rien dire. Au bout d'un moment, elle finit par lui avouer que son père, lassé des bêtises des jumeaux, la jugeait incompétente et la renvoyait.

Cette scène a beaucoup marqué Mark. S'engageant dans cette cause, il réussit à arracher la promesse à Maria de ne plus faire aucun acte rebelle à la maison, et aborda le sujet de lui-même à table, devant ses parents. Il plaida longuement, calmement, de toute son âme d'enfant, et sa mère vit en lui pour la première fois, comme dans un miroir, le reflet de l'avocate qu'elle était au Barreau. Néanmoins son père, désirant inculquer à son fils une leçon de responsabilité, refusa de revenir sur sa décision. Ce fut la première discorde qui opposa Mark à son père, et les jumeaux rentrèrent désormais seuls à la maison le soir.

À l'adolescence, quand le trio commença sa rébellion contre la politique, le capitalisme, la corruption et les grandes entreprises, Mark se rappela l'histoire d'Annie. Et c'est pour elle, et pour tous ces employés ayant des conditions de travail médiocres et risquant toujours de se faire renvoyer, qu'il s'engagea dans toutes ses frasques. Pour réparer les injustices.
Et puis aussi, il faut l'avouer, parce que ses amis le faisaient. En effet, si Mark partageait l'idéalisme de Maria et de Candel, il était moins convaincu par leur mode d'action. Cependant, il ne le contredit jamais. Loyal jusqu'au bout, il les suivit dans toutes leurs frasques rebelles, quitte à essayer de ramasser les pots cassés à la fin.

À cette époque, comme pendant leur enfance, Mark, Candel et Maria passaient tout leur temps ensemble. Quand Candel – qui au passage n'était plus ni petit ni chétif – commença à sortir avec Maria, Mark eut parfois l'impression de tenir la chandelle entre les deux amoureux. Mais il ne s'en formalisa pas, Maria restant sa sœur et Candel son meilleur ami.
Dans leur école, ils étaient considérés comme des durs à cuire, et les gens les craignaient ou les enviaient. Bien qu'il eût préféré ne pas inspirer de crainte, cela convenait parfaitement à Mark : ainsi, personne ne les abordait et ils n'avaient à aborder personne. D'une certaine manière, les rôles s'étaient un peu inversés, et faire partie du trio protégeait Mark.

Et puis il y eût le coup de trop. Candel connaissait les codes d'accès à Fox Corp., l'entreprise dont il devait plus tard hériter. Une nuit, ils s'y infiltrèrent, commirent nombre de dégradations et brûlèrent des documents importants. Seulement, le code d'accès changeait tous les quarts d'heure – ce dont aucun d'entre eux n'était au courant. Bloqués à l'intérieur, la police n'eût plus qu'à les cueillir et à les emmener au poste.
Héritier de l'entreprise, Candel s'en tira sans problème. Ce ne fut pas le cas de Mark et Maria. Après des semaines d'âpres négociations, leur père réussit à obtenir l'arrêt des poursuites judiciaires contre ses enfants en changeant d'état. Candel restant à Los Angeles et la famille Spencer fuyant à New York, le trio se sépara donc, définitivement. Mark n'a plus revu Candel depuis, même si, grâce à la vie hautement médiatisée de celui-ci, il sait qu'il est devenu PDG de Fox Corp. et a épousé Irina.

À New York, Mark s'affirme et se dresse, parfois seul, contre son père dont il méprise le comportement haineux et le désir de vengeance vis-à-vis de la famille Fox. Dégoûté par les magouilles que celui-ci met en place, il s'applique alors à couler l'entreprise familiale que son père s'applique à remettre sur pieds à New York.
Ce, jusqu'au jour où il trouva le journal dans la boîte aux lettres, soigneusement emballé et étiqueté à son nom. « Un énième journal sur l'affaire Fox », a-t'il pensé en découvrant la page de garde. Sauf qu'au lieu d'une énième photo du trio infernal, c'était une photo de groupe, comme une photo de classe, de personnes qu'il ne connaissait pas. Avec la mention suivante « Vague de licenciements suite au casse de Fox Corp., qui dévoilait d'importantes failles dans le système de sécurité de l'entreprise. ».
Au final, à quoi avaient donc servi tous leurs actes de rébellion ? Avaient-ils, à eux trois, anéanti le capitalisme, détruit des grandes entreprises ?
Quand on est entraîné dans un groupe, il est facile de se cacher la tête et de faire celui qui n'a rien vu. Mais tout seul, devant le miroir de sa conscience, impossible de se voiler la face : durant toutes ces années, au lieu de résoudre des injustices, ils n'avaient fait qu'en créer de nouvelles.

Et lutter contre l'entreprise familiale ? Certes, cela énervait son père. Mais à quel prix ? Rongé par la prise de conscience et le remord, Mark cessa tout acte rebelle inconsidéré, et décida d'agir autrement. Par petites touches, sans faire de vagues, aider du mieux qu'il pourrait les personnes qui l'entouraient et qui étaient en situation précaire.

Parallèlement, il continuait ses études. À l'Université, il apprit à passer inaperçu en se fondant dans la masse. Il réussit petit à petit à s'exprimer en public et à cacher sa timidité sous un vernis d'étudiant aimable et bien élevé.
Attirées par sa gentillesse, plusieurs filles de l'Université sortirent avec lui. Aucune ne dura longtemps : vite lassées par le côté gentil, elles partirent chercher des hommes plus affirmés, plus entreprenant ou plus mauvais genre. Ce furent les seules relations amoureuses qu'eut Mark, qui préféra ensuite se cantonner à l'amitié. Il se fit d'ailleurs quelques bons amis à l'Université, mais aucun n'égala Candel.

Dans le même temps, son père, qui ruminait toujours sa vengeance, lança enfin son plan d'action, et fit perdre gros à la famille de Candel. C'est à ce moment que Mark coupa les ponts avec son père. Abandonnant ses études, il partit vivre par ses propres moyens. Il perdit contact avec sa famille, et notamment avec Maria, et ne sait pas ce qu'elle est devenue aujourd'hui.

Livré à lui-même, il enchaîna les petits boulots à New York, sans rien trouver de fixe, sans rien trouver de bien payé. Il tint un an. Ne pouvant joindre ses fins de mois, il s'était endetté, et sa situation financière n'avait depuis cessé de s'aggraver. Elle était tout bonnement catastrophique quand son père vint finalement lui rendre visite. Il avait par quelque obscur moyen retrouvé sa trace - si tant est qu'il l'ai un jour perdue -, et venait lui proposer un emploi.

Commença alors une relation ambigüe entre Evan Spencer et son fils. Au pied du mur, Mark accepta le poste dans l'entreprise familiale - mais il ne pardonna jamais à son père. D'ailleurs, il n'eut plus avec lui que des rapports strictement professionnels, et s'arrangea toujours pour dévier la conversation quand elle prenait un tour trop personnel. Obstinément, il refusa de remettre les pieds dans la demeure familiale, ou de venir aux fêtes de famille, considérant cela comme un acte de pardon envers son père, et d'acceptation de ses actes.

Dans l'entreprise, il monta rapidement les échelons, sans doute aidé par sa position de fils du patron. N'ayant pas la compétitivité ni la volonté de mordre des meilleurs éléments, il ne monta pas jusqu'au Conseil d'Administration, mais obtint la direction d'une nouvelle succursale de l'entreprise, en Californie. Et c'est ainsi qu'il fit ses bagages, loua un appartement, et revint, après 13 ans d'absence, dans son Los Angeles natal.

Bonjour tout le monde ! C'est moi Lwady, la personne cachée derrière l'écran.
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