Moi c'est Gabriel Strauss, je suis un lié  mais mon métier c'est plutôt du genre anticaire.

Je suis âgé de 26 ans, l'âge parfait, quoi. Je suis né à Vienne. Actuellement, je suis célibataire et par dessus le marché, j'aime les hommes. Ah au fait, j'ai un Daemon qui s'appelle Baal.
Bon, je vais te raconter un peu ma vie, tu verras, ce sera chouette.

Je ne suis pas quelqu'un qu'on qualifie généralement d'imposant. J'ai une stature délicate, frêle même, que je ne sais pas mettre en valeur. Avec mes grand cheveux longs et frisés, on me confondrait aisément avec une fille vu de dos. Les traits fins, mais tout de même masculins, de mon visage arrivent néanmoins à dissiper une partie de ce doute. Je me dissimule la plupart du temps sous une simple chemise blanche et un jeans, des chaussures sans doute trop distinguées aux pieds. J'ai une démarche fort peu assuré bien que relativement calme et lente puisque je ne me sens jamais véritablement pressé. Je porte en tout temps une mince chaine en or au cou au bout de laquelle pend un crucifix. J'ai un tatouage inscrit d'une écriture en lettres attachées au bas du dos marquant ma peau à jamais des termes ''In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.''.

1. Tu n'auras pas d'autre dieu que moi.
2. Tu ne te feras pas d'idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu'à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. Mais j'agis avec amour jusqu'à la millième génération envers ceux qui m'aiment et qui obéissent à mes commandements.
3. Tu n'utiliseras pas le nom de l'Éternel ton Dieu pour tromper (ou de manière abusive), car l'Éternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.
4. Pense à observer le jour du repos (ou sabbat) et fais-en un jour consacré à l'Éternel. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l'Éternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui réside chez toi ; car en six jours, l'Éternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s'y trouve, mais le septième jour, il s'est reposé. C'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré.
5. Honore ton père et ta mère afin de jouir d'une longue vie dans le pays que l'Éternel ton Dieu te donne
6. Tu ne commettras pas de meurtre
7. Tu ne commettras pas d'adultère
8. Tu ne commettras pas de vol
9. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain
10. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain, tu ne convoiteras ni sa femme, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne, ni rien qui lui appartienne.

Voilà la ligne directrice régissant ma vie entière, voilà les dix commandements de mon existence, voilà ce pour quoi j'existe, la seule chose à laquelle je m'accroche désespérément tout comme je repousse ardemment les sept péchés capitaux. Je suis un être solitaire et exilé en marge d'une société dont j'ai été trop longtemps éloigné. Je suis un être calme de nature, bien que peu patient je dois l'avouer malgré mes efforts acharnés afin de faire honneur à ma famille. Je ne sais pas mentir ou blesser, je ne sais pas faire preuve d'agressivité. Je ne sais pas même si je sais aimer davantage que Dieu. Je suis une coquille renfermée sur elle même qui ne sais pas s'affirmer et ne fais que prier. Je ne suis qu'un être passionné par ce fanatisme dont je suis animé.

Jamais je n'aurais pu imaginer vivre ma vie à Los Angeles. Il faut dire qu'à cette époque je n'étais encore qu'un jeune poupon et que je n'avais pas réellement conscience des nombreux déplacements ayant parsemé mon existence jusqu'à un certain point. Tout a débuté à Vienne, terre natale de mon père, Patrick Strauss, un archéologue de renom dans ce coin de pays. Il ne fût néanmoins pas le seul émissaire de ma création, même si je ne doute pas un seul instant que ma mère aurait aimé porter le saint enfant en son centre. Marie Bonnet, ma mère, une française d'origine, historienne de métier. Bien que leurs métiers respectifs soient en soit un élément suffisant à pousser à une éventuelle rencontre malgré cet éloignement territoriale de base, ce ne fût pas la réelle source de leur rencontre. Voyez-vous, mes parents sont de fervent croyants de la religion catholique, fervent croyants qui ont oeuvré leurs vies entière à la recherche d'éléments en lien avec cette croyance profonde qui les unis réellement plus que toute chose. Ils se sont rencontré en France, mon père donnant une conférence à laquelle ma mère assistait. Ce fût le coup de foudre selon eux, mais ils ne m'ont jamais réellement davantage expliqué la chose. Ils se sont mariés quatre ans plus tard, le petit bout de chaire que je suis ne tardant pas à faire son apparition par la suite. Si au cours de leurs existence commune et même lors de la grossesse de ma mère ils ont été apte à continuer de voyager de par le monde pour se livrer à leur passion, ce ne fût plus le cas dès lors de ma naissance. Ce qui devait être un événement heureux s'est bien vite transformé en un boulet davantage qu'ils l'avaient escomptés. Ils ont bien essayé de voyager encore un peu, mais j'étais un enfant des plus turbulent apparemment. Sans doute cette sensation de non stabilité qui me perturbais au plus haut point, mais ça je ne peux pas l'affirmer avec certitude puisque je ne m'en souviens pas.

Toujours est-il que d'un voyage a un autre, ils ont finalement mis pied à terre à Los Angeles. À ce moment, j'étais âgé de trois malheureuses années d'existence et je n'ai donc pas eu mon mot à dire lorsqu'ils ont décidé que là serait la source même de mon existence. La raison d'un tel choix, ils ne l'ont jamais évoquée. Mes parents n'ont jamais été très bavard concernant leur vie. Et oui, je dis leur vie et non notre vie. Dès qu'ils ont emménagé à Los Angeles, et emménager est un terme très peu représentatif de la situation, ils ont engagé une bonniche pour prendre soin de moi dans cette immense demeure Beverly Hills et sont repartis. Où? Je ne sais. Un peu partout dans le monde. Ils revenaient généralement une fois par mois pour quelques jours parfois une fois aux deux mois. Plus je me faisais vieux et plus le temps passait entre chaque visite. Plus le temps passait de mon côté et plus j'étais isolé du monde, cloîtré dans cette gigantesque demeure que je partageais avec Maria, ma bonniche originaire du Mexique, et plus tard Humpfrey, mon professeur privé qui m'enseigna l'essentiel de toute matière et, plus important encore, me plongea tête première dans l'apprentissage de cette religion si cher au cœur de mes parents. C'est ainsi que je fus élevé, éloigné de ce lien de sang me liant à la vie et porté par des croyances bien ancrées en mon esprit.

C'est lors de ma majorité que tout changea drastiquement. À l'âge de mes vingt ans, mes parents passèrent près d'une année entière à la maison, une année entière a ressasser leur existence et leurs découvertes, une année entière à délaisser cette pièce dans laquelle je n'avais jamais mis le pied de toutes ses choses au fil des ans accumulées. Pour en faire quoi? Un petit commerce en ville sur une rue bien peu passante dans un cartier sans doute bien peu approprié pour la chose. Une boutique d'antiquités qu'ils remplirent une année durant de toutes ses choses datant d'une autre époque qu'ils prirent grand soin de me faire observer et mémorisé. Une seule année à véritablement côtoyer mes parents avant que, le jour de mon vingt et unième anniversaire, ils me lèguent la boutique en guide d'occupation de vie. Voilà les termes qu'ils ont employés avant de partir de nouveau et me laisser derrière depuis maintenant cinq années durant lesquelles je ne les ai pas revus. Tout ce qui m'assure qu'ils sont encore vivant sont ses livraisons arrivant à la boutique de temps à autre accompagnées d'une photo et d'un mot bref de leur main.

Voici donc le résumé de mon existence tout sauf palpitante, gérer par les divins écris de la bible que je retrouve chaque soir en rentrant dans cette désormais vide demeure de toute autre trace de vie que celle que j'y laisse après une journée de travail bien peu fructueuse parce que tout ceci intéresse visiblement bien peu des habitants de cette ville. Dieu est tout ce que j'ai, tout ce qu'il me reste sur quoi m'appuyer afin de vivre une vie loin de tout pécher et faire honneur à cette famille presque oublié. Ce soir-là, c'est lui que je vais encore retrouver et marchant d'un pas bien peu pressé, je me rends à peine compte qu'on me suit. Ce n'est que lorsque je sens une présence derrière-moi et que je me retourne à l'entrée de cette ruelle que je sens le premier coup s'abattre sur mon visage et me faire tomber, le goût acre du sang emplir ma bouche et surtout une peur panique s'éprendre de mes veines qui me font trembler et frémir à la simple pensé que le moment pour dieu de me prendre à ses côtés est peut-être arrivé.

In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.

Bonjour tout le monde ! C'est moi Axel, la personne cachée derrière l'écran.
Je suis arrivé(e) ici grâce à j'y suis déjà! et je suis majeur puisque j'ai 24 ans.

Mon niveau rp est Vétéran et celui-là il sera pas exhibitionniste je le jure!    .