Viridiana est une petite brune qu'on pourrait qualifier de véritable "girl next door": petite et menue, elle n'a aucune caractéristique remarquable. Brune aux cheveux longs sans réelle coupe, aux yeux noisettes à l’éclat commun, elle est tout simplement banale. C'est la fille que n'importe qui peut croiser n'importe où et qui ne s'illustre pas face aux autres femmes. Ni vraiment belle ni vraiment laide, le Daemon est plus "chou" qu'autre chose: elle n'est ni charismatique, ni spéciale, ni extravertie. Au contraire de tout cela Viridiana est quelqu'un de calme et de particulièrement discret qui n'aime pas se faire remarquer. Elle porte des vêtements sans recherche, amples et sobre pour être à l'aise plutôt que de chercher un style; car du style, elle n'en a pas; du coup non plus. Ces choses là ne l'intéressent pas. Véritable garçon manqué", elle assume ce côté tomboy en portant des baskets et des pantalons très larges, des keffieh colorés et des t-shirts toujours huit fois trop large imprimés de motifs psychédéliques absolument démodés. C'est simple: à la regarder, on dirait qu'une partie de Viridiana est restée bloquée dans les années 90, à l'époque de l'Eurodance, de la House, des raves illégales, des baggy oranges et des bérets Kangol portés à l'envers. Une période qu’elle n'a pourtant jamais connu.

Difficile de lui donner un âge tant elle à l'air juvénile, stéréotype de la femme-enfant coincée entre deux âges avec un visage rond et joufflu et de toutes petites mains. Tandis que certains lui donnent la vingtaines, d'autres la pensent encore mineure et elle doit souvent montrer sa carte d'identité lorsqu'elle entre dans un bar ou un club, ce qui est une source de frustration pour elle. Viridiana n'attache que rarement ses cheveux, ayant décidé de ne jamais les couper, même pas pour les faire égaliser. Elle ne porte pas vraiment de bijoux hormis quelques pendentifs représentant un raz-du-cou en coquillages, un médaillon en hologramme démodé, des bracelets très colorés et quelques bracelets tissés; rien de valeur en somme. Elle adore porter des bonnets et des bérets, des sweats à capuche et n'a jamais eu envie de tester ni les robes ni les pantalons slims: elle aurait l'impression de s'y sentir trop à l'étroit. Garçon manqué dans l'âme, Viridiana n'a jamais voulu se maquiller, même pas un peu. Elle n'aime pas vraiment ce qui se rapporte au monde féminin et prend parfois même ses vêtements au rayon homme, tout comme ses parfums: les parfums pour femme ne lui plaisent pas à l'odeur, préférant des fragrances plus musquées, plus "dures".

Pas de piercings, pas de tatouages; Viridiana est la banalité même de la fille physiquement très "vanille" comme on dit. Avec son mètre soixante pile dans la moyenne et son corps adulescent, il est difficile de la remarquer dans une foule mais rassurez-vous... vous ne la verrez jamais dans une foule, puisqu'elle souffre d'une phobie sociale. A moins qu'elle ne puisse se réfugier derrière quelques platines...

Viridiana est un Daemon qui a du beaucoup évoluer, apparue dans des circonstances traumatisantes autant pour sa Liée que pour elle. De base maladivement timide, la jeune femme parle très peu, sinon rpesque pas et lorsqu'elle ouvre la bouche c'est le plus souvent pour offrir quelques mots hachés qui la font passer pour une bègue. Atteinte d'une véritable phobie sociale qu'elle tente de combattre tant bien que mal, il faut lui laisser son courage et sa détermination: elle a d'elle-même décidé de s'éloigner de sa Liée plus d'un an et demi, combattant le manque, le trouble et la douleur pour se forger une véritable identité à part entière et lutter contre sa phobie des rapports sociaux. Ce n'est pas qu'elle soit franchement débrouillarde ou combattive, mais Viridiana vivait très mal son handicap; dans la vie de tout les jours, le regard des autres la perturbe plus que de raison et être ne serait-ce qu'un seul instant le centre d’intérêt des autres lui est insupportable. Elle pensent sans cesse à ce que pensent les autres, à leurs regards sur elle, à ces pensées qu'elle ne pourra jamais entendre. Tout cela l'angoisse profondément et elle évite tant qu'elle le peut la compagnie des autres. Et pourtant, cette fille est capable de tenir sans suer dans une foule bondée, parfois. Pourquoi donc?

Parce qu'il y a la musique, celle qui l'entraine, qui l'emporte loin des gens, des moqueries, loin de la réalité. La musique est à la fois sa passion, son exutoire et son oxygène et Viridiana en a littéralement besoin pour vivre. Derrière quelques platines, elle devient une autre personne -bien qu'elle ne parle pas plus- se laissant aller à fermer les yeux et se dissoudre dans le son, suivre le rythme, glisser sur les notes et les riffs. Et qui imaginerait que cette petite souris grise et terne dispose de l'Oreille Absolue, capable de reconnaitre et reproduire les notes sans jamais avoir apprit la musique? Elle peut produire et chanter avec une extrême justesse une note donnée, d'instinct. On peut dire sans fard que c'est un génie musical qui s'applique à la musique électronique, composant aussi facilement que si elle respirait tout simplement parce que la musique, c'est sa vie. Parce que la musique la porte plus loin que tout.

C'est une gentille fille, cette petite souris. Animée par un bon fond et une nature altruiste, sa timidité l'empêche cependant d'aller vers les autres et les aider comme cela peut se constater avec sa Liée, Patience, avec qui elle a une relation houleuse. Pourtant, elle est attentionnée et déteste voir les autres souffrir. Mais aller vers eux pur les aider est trop dur. Alors elle est frustrée, se fige sur place et panique. Un rien la rend craintive, du genre farouche et facilement impressionnable. Craintive et renfermée, Viridiana a pourtant des trésors de tendresse et de bonté à offrir, enfermés à double-tour dans un coffre qu'elle espère un jour parvenir à ouvrir. Le temps et ses efforts ont été dernièrement récompensés et elle va un peu mieux, acceptant de voir les autres non plus comme des ennemis, mais comme des gens neutres", ni bons, ni mauvais.

Mais Viridiana ne parle pas. Hors de la musique, elle n'est qu'une enfant terrorisée par le monde extérieur et les pensées imperceptibles des autres mais qui essaye de se donner les moyens de guérir, de grandir et d'évoluer. Il y a quelque chose en elle qui veut désespérément aller de l'avant, se soigner... soigner Patience. Si un jour Viridiana n'avait pas choisi de s'éloigner physiquement de sa Liée, elle n'aurait jamais commençé à ressentir les sentiments qu'elle a pour elle. Il n'est pas si rare qu'un Daemon soit amoureux de son Lié ou inversement mais du côté de la petit brune, ce fut réellement une révélation: tout ce temps où Patience lui manquait, où elle se sentait mal et seule, elle ne faisait que renforcer ses sentiments à son égard. Et même si sa Liée n'aime que les hommes, Viridiana l'aime, tout bêtement: elle ne veut que son confort et son bien, son bonheur même si elle en est continuellement exceptée. L'amour se conjugue parfois au singulier mais il n'en est parfois que plus fort plus désintéressé.

C'est une émotive pleine de compassion, qui pleure souvent et d'un rien et qui a du mal à supporter la souffrance des autres, que ce soit les humains ou les animaux qu'elle adore, au passage. pouvant se changer en rat -l'animal préféré de sa Liée- Viridiana a cependant du mal avec les chats, qui lui font peur, et les chiens qui l'impressionnent vite. Elle aime, en dehors de la musique électronique, des choses très triviales: les macaronis au fromage (le seul plat qu'elle parvienne à faire), la crème glacée, Desperate Housewives et les vieux dessins animés; elle n'est pas difficile à vivre, cette petite souris qui se cache souvent dans un petit trou. Elle ne boit pas, le se drogue pas, est complètement asexuelle par choix; le sexe ne l'intéresse et ne la motive pas le moins du monde. C'est une romantique un peu contrariée, qui aime les comédies romantiques et les belles histoires d’amour qu'elle ne pense possible qu'à la télévision.

Votre passé en une quinzaine de lignes minimum ♥ Quid? qui se etiam nunc subsidiis patrimonii aut amicorum liberalitate sustentant, hos perire patiemur? An, si qui frui publico non potuit per hostem, hic tegitur ipsa lege censoria; quem is frui non sinit, qui est, etiamsi non appellatur, hostis, huic ferri auxilium non oportet? Retinete igitur in provincia diutius eum, qui de sociis cum hostibus, de civibus cum sociis faciat pactiones, qui hoc etiam se pluris esse quam collegam putet, quod ille vos tristia voltuque deceperit, ipse numquam se minus quam erat, nequam esse simularit. Piso autem alio quodam modo gloriatur se brevi tempore perfecisse, ne Gabinius unus omnium nequissimus existimaretur.